L’alimentation de nos vaches laitières : 85 % d’herbe de la zone AOP Saint-Nectaire !
L’herbe et le pâturage sont au coeur du cahier des charges de l’appellation Saint-Nectaire : les prairies permanentes doivent représenter au minimum 90% de la surface en herbe. Au GAEC du Bois Joli, la totalité de nos pâturages est constituée de prairies permanentes, situées entre 850 et 1300 m d’altitude.
L’herbe consommée par nos vaches laitières provient exclusivement de la zone Saint-Nectaire, en conformité avec le décret de l’AOP. Selon ce même décret, l’herbe doit représenter au minimum 70% de la ration de base des vaches laitières (et 30% maximum pour les compléments alimentaires). Au GAEC du Bois Joli, l’herbe de la zone représente 85% de la ration de base ! Les compléments (céréales non OGM) forment les 15 % restant.
L’alimentation hivernale est constituée exclusivement de foin fané au sol (pas d’ensilage ni d’enrubannage).
Pâturage maximum, pâturage optimisé !
Au GAEC du Bois Joli, on pratique la politique du pâturage maximum… A la sortie de l’hiver, nos vaches laitières quittent l’étable et transhument vers les pâturages d’altitude (estives). Elles retrouvent les pâturages de la Chaux (850m d’altitude) à partir de fin mars-début avril. A mesure que la belle saison avance, les vaches prennent de l’altitude (de 1000 à 1300m entre mai et août) et profitent de la traite au pré. Fin août, la descente s’amorce… et le troupeau retrouve les prés de la Chaux fin septembre-début octobre, avant de réintégrer l’étable et sa douce chaleur ! Le pâturage est ainsi optimisé, les prés sont exploités au mieux de leurs possibilités.
Préserver la richesse floristique, un enjeu pour nos Saint-Nectaire !
Prédominance des prairies naturelles, pâturage optimisé, élevage extensif…notre système d’élevage est raisonné dans le but de favoriser la richesse floristique de l’alimentation du troupeau laitier. Ce respect de la biodiversité est un enjeu direct pour l’environnement mais aussi pour la qualité de nos fromages Saint-Nectaire fermiers…
De nombreuses études (menées notamment dans le cadre du Pôle fromager AOP Massif central) ont en effet montré que la nourriture des vaches avait une influence directe sur les qualités sensorielles (goût, texture…) et nutritionnelles des fromages. Plus de diversité botanique dans la ration du troupeau, c’est une composition aromatique des fromages plus complexe et variée. La biodiversité, c’est bon pour l’environnement, et c’est aussi capital pour la spécificité de nos fromages !
En 2010, les prairies du GAEC du Bois Joli ont d’ailleurs été primées à l’occasion du 1er Concours agricole national des Prairies fleuries dans les parcs naturels régionaux et les parcs nationaux (1er prix spécial « prairie à haute valeur fromagère, mellifère et paysagère » dans la catégorie prairie pâturée (parcelle à Vassivière).